François Truffaut [30/10/2004] (Director)
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Aquí podreis encotrar buen material sobre el artista:
encadenados truffaut
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Ya se que ha pasado mucho tiempo desde que lo ofreciste, pero ¿podrías compartir el audio de nuevo? Muchas gracias.RedmonBarry escribió:Primero contesto a Tragamuvis, si te interesa te puedo compartir los subs de Vivement Dimanche, e incluso el audio castellano (por si te quieres hacer un dual).
Y segundo, por petición de Dick_Laurent os dejo compartido el audio castellano de Una chica tan decente como yo, podeis quitarle el audio italiano y cambiarlo por este (de dual q hay), y con los subs q subi ya teneis otro dual.
Os dejo el elink aqui abajo, tened paciencia pq estos archivos me suselen tardar dias en empezar a bajar, más cuando lo baja poca gente (como sera este caso).
Una.chica.tan.decente.como.yo.(1973).Truffaut.(Spanish.dvd.audio).mp3
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El eLink de L'enfant sauvage es un .avi sin audio. El bueno es:
El Pequeño Salvaje(Truffaut)(Dvdrip5.1.1 Dual)Rotondas.ogm
El Pequeño Salvaje(Truffaut)(Dvdrip5.1.1 Dual)Rotondas.ogm
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Gracias por el artículo, Blue. He comprado recientemente esa biografía y por lo que llevo leído es una maravilla para cualquier fan de Truffaut.bluegardenia escribió:El artículo de Javier Cercas en el suplemento de El País de hoy está dedicado a la biografía, editada por Plot en español, de Truffaut; no la he leído pero pinta bien:
Ficha en CasadelLibro
El artículo escaneado:
saludos
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La Habitación Verde DVDrip dual con subtítulos
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channel arte
François Truffaut parle de ses obsessions, de ses choix, du cinéma, de la vie. Vingt ans après sa mort, portrait de Truffaut par lui-même à travers des images de tournage, des entretiens… Et les témoignages de Catherine Deneuve, Woody Allen, Jean-François Stévenin, Fanny Ardant, Arnaud Desplechin…
François Truffaut, une autobiographie
Documentaire d'Anne Andreu
(France, 2004, 1h18mn)
Coproduction : ARTE France, Ina Entreprise
Sélectionné au Festival de Locarno 2004
François Truffaut, une autobiographie est un portrait de l’artiste en bleu de travail, bâti sur les traces écrites et filmées laissées par le cinéaste… Gros plan sur un homme passionné, "intense" – comme l'exprime Madeleine Morgenstern, sa femme.
À travers ses vingt et un longs métrages, François Truffaut a composé une sorte d'autoportrait. Tout ce qu'il a écrit, filmé, imaginé, passait par le filtre de ses émotions. Dans ce documentaire construit autour des nombreuses traces laissées par le cinéaste (interviews, images de tournages, photos, lettres, scénarios…), il occupe la première place. Et face à lui nous sommes (à nouveau) conquis, submergés par son charme.
Anne Andreu fait avant tout parler Truffaut. On se remémore ainsi les phrases lumineuses d'un homme qui a réfléchi toute sa vie sur la création ("Les films respirent par leurs défauts"…). On entend sa voix, cette voix blanche qui le faisait jouer "à la limite du faux" (dixit Nathalie Baye), ce phrasé rapide, ces mots précis. L’homme qui aimait les femmes aimait aussi les livres : la caméra s’attarde sur son écriture ronde, sur les épreuves des scénarios, les plans de tournage, les courriers…
Mais le film est aussi un portrait à plusieurs voix, et donne la parole à des gens qu'on entend rarement parler de Truffaut : Woody Allen, Milos Forman, le scénariste Jérôme Tonnerre. Catherine Deneuve et Fanny Ardant, en voix off, réagissent aux images et rejouent des dialogues. Jeanne Moreau, Claude Berri, Jean-François Stévenin parlent du Truffaut qu'ils ont connu. La nouvelle génération a également la parole à travers le témoignage d'Arnaud Desplechin. "Plus qu'un monument à la gloire du cinéaste, l'objectif de ce film était de prendre la mesure de l'héritage, en révélant la filiation cachée mais combien présente qui relie François Truffaut au public d'aujourd'hui", explique Anne Andreu.
À travers ses films, Truffaut exprimait son obsession des sentiments. Jeanne Moreau parle d’un "élan de spiritualité". En 1978, dans La chambre verte, il évoquait le rapport des vivants aux morts. "On peut aimer des morts, on peut se fâcher avec eux", disait-il. La première image du film d'Anne Andreu est celle de l’enterrement du réalisateur, le 24 octobre 1984, au cimetière Montmartre à Paris. La "chambre verte" s’enrichit aujourd’hui d’un objet vivant.
"Tout en nous appelle le définitif, alors que la vie est provisoire. Donc si on fait, comme moi, un cinéma affectif, on ne peut filmer que des déchirements."
(François Truffaut)
Entretien avec Anne Andreu, réalisatrice du film « François Truffaut, une autobiographie »
-Pourquoi ce titre : « Truffaut, une autobiographie » ?
Nous voulions nous plonger dans les archives du cinéaste, et lui donner au maximum la parole. C’est Truffaut par Truffaut, en quelque sorte. Le fonds Truffaut, l’énorme somme de ses archives écrites, réunie à la Bifi (Bibliothèque du film), est un trésor magnifique, qui est disponible au public depuis peu. Cela représente plus 600 cartons : les états de scénarios, les critiques, la correspondance…
-Dans la fabrication de votre film, vous pouviez utiliser peu d’extraits de film, mais...
Mais on a fait en sorte de contourner l’obstacle ! De toute façon, je n’aurais jamais souhaité faire un medley de films. En l’occurrence, le recours aux extraits étant limité pour des raisons de budget, j’ai demandé à Catherine Deneuve de relire la fin de La sirène du Mississipi, comme Fanny Ardant relit la fin de La femme d’à-côté. Elles ont été très émues, c’est un retour dans le temps de 20 ou 30 ans…
Autre manière de contourner l’obstacle : j’ai passé beaucoup de temps à l’INA pour retrouver des reportages réalisés sur les tournages de Truffaut, sans compter des images d’entretiens que j’avais faits à l’époque avec lui. En particulier au moment de la sortie de Rencontre du troisième type, où il joue, et de La chambre verte.
-La première image du film est marquante : celle de l’enterrement de Truffaut, la foule, le discours de Claude de Givray, Jean-Pierre Léaud au premier plan, décomposé et méconnaissable… Et vous superposez à ça la voix du réalisateur disparu.
C’est un image que nous avions passée en ouverture de « Cinéma, cinémas » [magazine co-produit par Anne Andreu sur Antenne 2 dans les années 80, NDLR] la semaine de sa mort. Tout y est : la brutalité de cette mort, le déchirement de ceux qui sont là, et évidemment Jean-Pierre Léaud, dont une partie de la vie s’arrête avec la disparition de Truffaut. Le texte magnifique de La nuit américaine arrive par dessus. La souffrance est sur l’image, mais on entend Truffaut qui nous incite à l’énergie et au courage.
-Fluide et accessible, votre film s’adresse aussi aux non-spécialistes…
Je ne voulais pas faire un film uniquement pour les cinéphiles et les contemporains de Truffaut. C’est pour ça que je voulais absolument rencontrer Arnaud Desplechin. Il fait partie des réalisateurs de sa génération qui se réfèrent le plus à Truffaut. Côté jeune talent, il y a aussi Vincent Delerm, qui nous a fait ce cadeau d’une chanson originale.
Pour que ce film soit fluide, je voulais aussi quelques grandes stars. Catherine Deneuve, Fanny Ardant, Jeanne Moreau, Nathalie Baye… Et je cherchais aussi un témoignage que personne n’était jamais allé chercher. Serge Toubiana, biographe de Truffaut, m’a soufflé le nom de Woody Allen. Je lui ai écrit et il m’a répondu immédiatement. Il met François Truffaut sur le même plan que Fellini et Kurosawa.
-Autre personne rare présente dans votre film : le scénariste Jérôme Tonnerre, qui a une histoire très personnelle avec Truffaut.
Quand il avait treize-quatorze ans, il est allé voir Truffaut, comme ça, sans rendez-vous, à son bureau. Il lui a dit qu’il voulait « faire du cinéma ». Truffaut lui a répondu : « Vous devriez devenir scénariste ». Et c’est ce qui s’est passé, une dizaine d’années plus tard ! Entre temps, Tonnerre et Truffaut s’étaient revus, il y avait eu de nombreux échanges de lettres. Et puis le cinéaste est mort. Dans une de ses dernières lettres, que Jérôme Tonnerre nous a apportée et qu’on voit à l’image, François Truffaut envisage un travail en commun : « Si inventer, construire, imaginer, rédiger vous convient (ou vous conviennent ?), alors nous pourrons travailler ensemble, un de ces jours (…) ». Mais ça n’a pas eu lieu.
J’ai réussi à convaincre Jérôme Tonnerre d’apparaître à l’image, et nous l’avons filmé « en situation », arrivant à la maison de production de François Truffaut, les Films du Carrosse, comme il l’avait fait trente ans auparavant. C’est très touchant.
-De l’émotion passe au travers de nombreuses interviews…
On a rencontré Jean-François Stévenin, qui a travaillé avec François Truffaut sur six films. Et souvent, quand il parle de lui, les larmes ne sont pas loin. Jeanne Moreau aussi était très émue. Avec certaines personnes, nous devions arrêter l’entretien, à cause de cette émotion, qui reste très présente 20 ans après la disparition de Truffaut.
-Pourquoi cet homme reste-t-il si présent, tant d’années après ?
C’est cette « intensité », dont parle sa femme, Madeleine Morgenstern, qui le rendait si séduisant et qui continue de rayonner ?D’une part, Truffaut est mort jeune. Donc la légende est forte. Nathalie Baye parle de « mythe ». Il a fait 21 films en 25 ans, et puis il a laissé un vide. On est obligé de rêvé sur ce qu’il n’a pas fait. C’est le grand absent de la Nouvelle vague.
D’autre part, il incarne une époque dorée : celle d’une génération de cinéastes qui ont tout réinventé. Et celle où l’on faisait un film par an, où le cinéma était encore une chose légère.
Et puis, ses films eux-mêmes, qui sont ceux des vrais gens, du quotidien, touchent tout le monde. Il osait des histoires simples. L’initiation, l’amour… Le cinéma plus fort que tout.
Propos recueillis par Thomas Baumgartner
Truffaut-Biographie par Anne Andreu (2005).avi
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Link al Criterion de 'Les 400 coups':
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Link al hilo con el nuevo Criterion de 'Tirez sur le pianiste':
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Re: François Truffaut [30/10/2004] (Director)
Muchísimas gracias. Me encanta Truffaut, un genio francés.
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