1974, UNE PARTIE DE CAMPAGNE.
Raymond Depardon, 2002.

Dirección: Raymond Depardon.
País de Producción: Francia
Estreno en Francia: 21 febrero 2002
Imagen en 35 mm - Color
Duración: 90 mn
Producción: Palmeraie et Désert
Productora delegada: Claudine Nougaret
Distribuidor original Gemaci
Director de fotografía: Raymond Depardon
Ingeniero de sonido: Bernard Ortion
Mezclas: Dominique Vieillard
Montaje: Bruno Zincone
Sinopsis (traducida de aquí)
Impresionado por el resultado de las campañas electorales norteamericanas en las que los candidatos se hacen acompañar de documentalistas, Valery Giscard d´Estaing decide que él también quiere hacerlo, y le ofrece carta blanca al realizador. Es a Raymond Depardon, todavía fotógrafo en la época, a quien le incumbe seguir al futuro presidente en la batalla electoral. Generosidad o regalo envenenado, con la perspectiva de su victoria y visto el resultado, Giscard prohibe la explotación comercial de la película. Veintiocho años más tarde, después de purgar su pena, el film sale a exhibición pública.
Wikipedia, en francés
imbd
[quote]La solitude du coureur de fond
50,81%, rebaptisé 1974, une partie de campagne, n'est pas un documentaire sur Valéry Giscard d'Estaing. C'est plus que cela, c'est un film sur l'écriture en direct d'un scénario qui pourrait s'intituler "Comment je vais arriver au pouvoir". Et ce scénario est joué par un homme, conscient en 1974 que l'on accède davantage à la présidence avec l'image que l'on inscrit dans la tête des gens plutôt qu'avec les idées que l'on revendique. D'ailleurs, si Depardon filme, backstage, l'échafaudage qui a permis à Valéry Giscard d'Estaing d'accéder à la plus haute marche du pouvoir, l'on comprend que ce dernier ait finalement désiré censurer le film qu'il avait commandité pour effacer, tel un artiste, les traces et esquisses de son œuvre achevée.
La force du documentaire de Raymond Depardon est double. Elle retrace tout d'abord l'esprit d'une bataille livrée. Elle montre au-delà de cela que cet homme filmé au cœur de la campagne électorale de 1974 aurait très bien pu l'être en 1981, 88, 95, voire aujourd'hui. D'autre part, l'on comprend vite qu'il serait facile de substituer au protagoniste du documentaire, Valéry Giscard d'Estaing, n'importe quel autre prétendant à la première fonction de l'État : un François Mitterrand, un Jacques Chirac ou un Lionel Jospin. Ce n'est donc pas Giscard qui intéresse Depardon. D'ailleurs, si ce dernier essaie de se faire oublier en tant que filmeur, il finit par nous extraire l'idée que c'est à l'homme politique Giscard que l'on a à faire pour lui conférer avant tout l'image d'une entité (voir la séquence où, seul, Giscard attend les résultats du scrutin, devenant un monsieur tout le monde et zappant sur une autre chaîne).
Ceux qui attendaient donc de la sortie de ce film, vingt-huit années après sa censure, du sensationnel auront été bien déçus. Ce n'est de toute manière pas ce que cherchait à l'origine Depardon. Avec ce film, il affichait déjà ses partis pris prouvant son talent de documentariste naissant. D'ailleurs, de ce film à Paroles d'appelés en passant par San Clemente, l'on pourra reprocher ce que l'on veut à Depardon mais jamais l'on ne pourra l'accuser de ne pas trouver ce qu'au début du film il ne pensait sans doute même pas devoir chercher. Si les films de Depardon développent une esthétique, ils reposent aussi sur une morale, celle consistant à ne pas provoquer ce qui arrive, mais à laisser advenir. Dans 1974, une partie de campagne, le caméraman Depardon cherche patiemment à se faire oublier, laissant jouer celui et ceux qui se mettent en représentation face à l'objectif (pensons à cette scène où Giscard explique d'une phrase volontairement détachée aux gens qui sont attablés autour de lui la présence de la caméra) jusqu'à saisir durant quelques secondes le moment où la vérité et la solitude adviennent à l'écran.
1974, une partie de campagne nous montre finalement deux choses : tout d'abord que parmi cette foule qui grouille autour de lui, Giscard est seul face à ses futures responsabilités, face à l'Histoire et à son ambition alors qu'un président devrait avant tout être avec le peuple qui va l'élire. Ensuite, que la stratégie d'une campagne passe avant tout par la communication et donc le sens du mot, de l'image ou du symbole. L'homme politique est un produit à vendre, Giscard le savait et agissait dans ce sens. Il prouvait déjà inconsciemment que les campagnes électorales françaises n'étaient peut-être pas si éloignées de celles qui fleurissent aux États-Unis et où l'on peut voir un mauvais acteur (Reagan) parvenir à la tête du pays. En devenant le plus jeune président de l'histoire républicaine française et en censurant le documentaire de Raymond Depardon, Valéry Giscard d'Estaing prévoyait peut-être déjà qu'il n'aurait plus jamais le loisir de redevenir une seconde fois président de la république.
Michel Marques
fuente
[/quote]
Os presento uno de los mejores documentales que he visto y disfrutado nunca, además de reído.
Un personaje de la talla de Valey Giscard d´Estaing retratado por el documentalista francés Raymond Depardon hacia su prise de pouvoir particular. Un espectáculo este film de principio a fin, o de cómo la mecánica del poder se adueña del lenguaje.
No estoy de acuerdo en una cosa del texto de más arriba: que sería muy fácil cambiar a Giscard por Mitterrand, Jospin o Chirac..., creo que nada más lejos: cada época refleja su circunstancia, si en este 50,81%
, título pensado originalmente, se muestra la campaña electoral llevada a cabo por el personaje, un espectáculo de la posmodernidad, hoy sería difícilmente legible con los códigos léxicos de 1974: el cine, evidentemente ha evolucionado, al igual que el espectáculo, y la imagen trasciende lo fílmico, sino, pensad en el documental que el mismo Depardon podría hacer del mismo Sarkosy, en su cumbre milenarista..., claro que ahora, con Carla también es diferente, ¿o no?
[quote]¿Quién es Raymond Depardon?
Raymond Depardon (6 de julio de 1942 - ) es un fotógrafo francés nacido en Villefranche-sur-Saône (Ródano). Es el fundador de la agencia Gamma, y actualmente, uno de los más prestigiosos directores de cine documental. (fuente)
¿Uno de los talentos contemporáneos del cine de lo real? ¿Un cineasta irónico? ¿La denuncia?
Os dejo varias cosillas: Blogs&Docs, un texto de Alain Bergala.[/quote]




Bueno, pues se trata - creo - de un DVDRip en pura y llana VO, pero creo que merece la pena estar aquí.
He encontrado el ripeo en el emule, gracias al ripper quien quiera que sea, à ta sautè!
Valery Giscard d' Estaing - 1974 Une partie de campagne.avi 
saludos,
Raymond Depardon, 2002.

Dirección: Raymond Depardon.
País de Producción: Francia
Estreno en Francia: 21 febrero 2002
Imagen en 35 mm - Color
Duración: 90 mn
Producción: Palmeraie et Désert
Productora delegada: Claudine Nougaret
Distribuidor original Gemaci
Director de fotografía: Raymond Depardon
Ingeniero de sonido: Bernard Ortion
Mezclas: Dominique Vieillard
Montaje: Bruno Zincone
Sinopsis (traducida de aquí)
Impresionado por el resultado de las campañas electorales norteamericanas en las que los candidatos se hacen acompañar de documentalistas, Valery Giscard d´Estaing decide que él también quiere hacerlo, y le ofrece carta blanca al realizador. Es a Raymond Depardon, todavía fotógrafo en la época, a quien le incumbe seguir al futuro presidente en la batalla electoral. Generosidad o regalo envenenado, con la perspectiva de su victoria y visto el resultado, Giscard prohibe la explotación comercial de la película. Veintiocho años más tarde, después de purgar su pena, el film sale a exhibición pública.
Wikipedia, en francés
imbd
[quote]La solitude du coureur de fond
50,81%, rebaptisé 1974, une partie de campagne, n'est pas un documentaire sur Valéry Giscard d'Estaing. C'est plus que cela, c'est un film sur l'écriture en direct d'un scénario qui pourrait s'intituler "Comment je vais arriver au pouvoir". Et ce scénario est joué par un homme, conscient en 1974 que l'on accède davantage à la présidence avec l'image que l'on inscrit dans la tête des gens plutôt qu'avec les idées que l'on revendique. D'ailleurs, si Depardon filme, backstage, l'échafaudage qui a permis à Valéry Giscard d'Estaing d'accéder à la plus haute marche du pouvoir, l'on comprend que ce dernier ait finalement désiré censurer le film qu'il avait commandité pour effacer, tel un artiste, les traces et esquisses de son œuvre achevée.
La force du documentaire de Raymond Depardon est double. Elle retrace tout d'abord l'esprit d'une bataille livrée. Elle montre au-delà de cela que cet homme filmé au cœur de la campagne électorale de 1974 aurait très bien pu l'être en 1981, 88, 95, voire aujourd'hui. D'autre part, l'on comprend vite qu'il serait facile de substituer au protagoniste du documentaire, Valéry Giscard d'Estaing, n'importe quel autre prétendant à la première fonction de l'État : un François Mitterrand, un Jacques Chirac ou un Lionel Jospin. Ce n'est donc pas Giscard qui intéresse Depardon. D'ailleurs, si ce dernier essaie de se faire oublier en tant que filmeur, il finit par nous extraire l'idée que c'est à l'homme politique Giscard que l'on a à faire pour lui conférer avant tout l'image d'une entité (voir la séquence où, seul, Giscard attend les résultats du scrutin, devenant un monsieur tout le monde et zappant sur une autre chaîne).
Ceux qui attendaient donc de la sortie de ce film, vingt-huit années après sa censure, du sensationnel auront été bien déçus. Ce n'est de toute manière pas ce que cherchait à l'origine Depardon. Avec ce film, il affichait déjà ses partis pris prouvant son talent de documentariste naissant. D'ailleurs, de ce film à Paroles d'appelés en passant par San Clemente, l'on pourra reprocher ce que l'on veut à Depardon mais jamais l'on ne pourra l'accuser de ne pas trouver ce qu'au début du film il ne pensait sans doute même pas devoir chercher. Si les films de Depardon développent une esthétique, ils reposent aussi sur une morale, celle consistant à ne pas provoquer ce qui arrive, mais à laisser advenir. Dans 1974, une partie de campagne, le caméraman Depardon cherche patiemment à se faire oublier, laissant jouer celui et ceux qui se mettent en représentation face à l'objectif (pensons à cette scène où Giscard explique d'une phrase volontairement détachée aux gens qui sont attablés autour de lui la présence de la caméra) jusqu'à saisir durant quelques secondes le moment où la vérité et la solitude adviennent à l'écran.
1974, une partie de campagne nous montre finalement deux choses : tout d'abord que parmi cette foule qui grouille autour de lui, Giscard est seul face à ses futures responsabilités, face à l'Histoire et à son ambition alors qu'un président devrait avant tout être avec le peuple qui va l'élire. Ensuite, que la stratégie d'une campagne passe avant tout par la communication et donc le sens du mot, de l'image ou du symbole. L'homme politique est un produit à vendre, Giscard le savait et agissait dans ce sens. Il prouvait déjà inconsciemment que les campagnes électorales françaises n'étaient peut-être pas si éloignées de celles qui fleurissent aux États-Unis et où l'on peut voir un mauvais acteur (Reagan) parvenir à la tête du pays. En devenant le plus jeune président de l'histoire républicaine française et en censurant le documentaire de Raymond Depardon, Valéry Giscard d'Estaing prévoyait peut-être déjà qu'il n'aurait plus jamais le loisir de redevenir une seconde fois président de la république.
Michel Marques
fuente
[/quote]
Os presento uno de los mejores documentales que he visto y disfrutado nunca, además de reído.
Un personaje de la talla de Valey Giscard d´Estaing retratado por el documentalista francés Raymond Depardon hacia su prise de pouvoir particular. Un espectáculo este film de principio a fin, o de cómo la mecánica del poder se adueña del lenguaje.
No estoy de acuerdo en una cosa del texto de más arriba: que sería muy fácil cambiar a Giscard por Mitterrand, Jospin o Chirac..., creo que nada más lejos: cada época refleja su circunstancia, si en este 50,81%

[quote]¿Quién es Raymond Depardon?
Raymond Depardon (6 de julio de 1942 - ) es un fotógrafo francés nacido en Villefranche-sur-Saône (Ródano). Es el fundador de la agencia Gamma, y actualmente, uno de los más prestigiosos directores de cine documental. (fuente)
¿Uno de los talentos contemporáneos del cine de lo real? ¿Un cineasta irónico? ¿La denuncia?
Os dejo varias cosillas: Blogs&Docs, un texto de Alain Bergala.[/quote]
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Bueno, pues se trata - creo - de un DVDRip en pura y llana VO, pero creo que merece la pena estar aquí.
He encontrado el ripeo en el emule, gracias al ripper quien quiera que sea, à ta sautè!
saludos,
