Documental dirigido por Robert Bozzi
En 1970, filmé la comunidad portuguesa del barrio pobre de Saint-Denis. Yo la miraba en peligro de muerte, sin embargo en el fondo de una choza, había una madre y su hijo recién nacido. Sus miradas amorosas nunca me dejaron. Veinticinco años después, quise encontrar de nuevo “La gente de las chozas”, saber como habían pasado este tiempo.
[quote]Le 16 décembre 1995, le documentaire les Gens des baraques passait sur Arte. Le voici aujourd'hui sur grand écran, avec une sortie la semaine même où commence le Festival de Cannes. Gonflé! Et dans tous les sens du terme. D'abord au figuré: prouver qu'on existe quand les pages cinéma des journaux ne parlent que de Bertolucci, des frères Coen, d'Altman, Desplechin, Chen Kaige, Frears, ou autre Cimino, ce n'est pas du nanan. Ensuite au propre: avant d'atterrir dans les salles obscures, il aura fallu que ce film, tourné moitié en 16 mm moitié en vidéo, soit gonflé, subisse une cure de grossissement, qu'il soit kinescopé en 35 mm. L'aventure vaut le coup. Ce film étonnant peut ainsi rencontrer un nouveau public.
Son tournage a commencé en 1970, il y a donc maintenant plus de vingt-cinq ans, quand Roberto Bozzi, armé d'une caméra 16 mm, se décide à filmer les étrangers qui vivent dans les bidonvilles de Saint-Denis, dans la banlieue parisienne. A l'époque, nous dit le cinéaste en voix off, il est communiste et veut dénoncer l'exploitation du travailleur immigré.
De ses incursions dans la boue des bidonvilles habités par des Portugais, des Algériens, des Espagnols, il a tiré des images noir et gris, belles comme des photos de Doisneau. Au détour d'une porte, dans une chambre de fortune montée de bois et de tôle, il a même filmé une chambre, un lit, une mère qui vient de donner le jour à un bébé. Revoyant ces images au début des années 90, alors que beaucoup d'eau a passé sous les ponts, qu'il a perdu bon nombre de ses illusions notamment politiques, Bozzi décide de retrouver ce bébé, qui doit avoir plus de 20 ans. Cette recherche hasardeuse sera le moteur de la deuxième partie du documentaire. Elle pousse Bozzi à revoir les familles qu'il a croisées autrefois, à décrire les itinéraires personnels et les sagas familiales.
Il répare aussi un oubli. En 1970, il s'est plus intéressé à la politique et à l'esthétique qu'à ses personnages. Il en a fait des icônes, magnifiques mais un tantinet désincarnées, prolétaires ombrageux et accusateurs. En 1994, Bozzi leur restitue leurs couleurs, et pas seulement parce qu'il est passé du film noir et blanc à la vidéo. Plutôt parce qu'il s'est vraiment mis à écouter ses interlocuteurs. Lesquels ont eux aussi changé. Le plus souvent, ils n'ont rien oublié, mais ils se sont intégrés. La fille de communistes andalous au regard blessé est devenue institutrice et mère de famille.
Les plus étonnants dans ce film sont les Portugais. En vingt ans, leur situation a changé du tout au tout. Sortis de la boue, ils possèdent, qui un pavillon de banlieue, qui une maison au Portugal. Souvent les deux. Et s'ils se sentent toujours en phase avec leurs origines, ils sont aussi français. Même René, le militant du PC portugais, le dur qui a passé dix-sept ans au bagne salazariste de Tarafal, René qui préparait les émigrés au retour quand la dictature tomberait, a fini par s'enraciner à Montreuil: «C'est ici que j'ai fait ma vie, que je me trouve le plus chez moi.» Et il ajoute: «Quand je vais au Portugal, au bout d'un moment Montreuil me manque.»
Peu à peu, les Gens des baraques, mené comme un polar, devient un document éloquent sur la façon dont les immigrés des bidonvilles ont fait souche en France. A Saint-Denis, on dit tous les dimanches la messe en portugais. Et dans l'Alto Douro, le nord du pays de Camoens et Pessoa, au milieu des maisons de vacances des anciens immigrés et de leurs enfants, on entend parler français. Le parcours a été long entre le Saint-Denis misérable en noir et blanc et ces vacances au Portugal ensoleillé. Autant qu'entre le discours du Bozzi des années 70 en rouge massif et de celui des années 90 qui colle à ses héros.[/quote]
Edouard Waintrop en Libération 08/05/1996
Más información: aquí
Código: Seleccionar todo
File Information ---
File Name: Gens_baraques.avi
File Name (with full path): D:VIDEOGens des baraques aviGens_baraques.avi
File Size (in bytes): 1,467,682,816
--- Container Information ---
Base Type (e.g "AVI"): AVI(.AVI)
Subtype (e.g "OpenDML"): OpenDML (AVI v2.0),
Interleave (in ms): 96
Preload (in ms): 96
Audio alignment("split across interleaves"): Split
Total System Bitrate (kbps): 0
Bytes Missing (if any): 0
Number of Audio Streams: 1
--- Video Information ---
Video Codec Type(e.g. "DIV3"): XVID
Video Codec Name(e.g. "DivX 3, Low-Motion"): XviD 1.0.1
Video Codec Status(e.g. "Codec Is Installed"): Codec(s) are Installed
Duration (hh:mm:ss): 1:27:42
Frame Count: 131526
Frame Width (pixels): 528
Frame Height (pixels): 400
Storage Aspect Ratio("SAR")" 1.320
Pixel Aspect Ratio ("PAR"): 1.000
Display Aspect Ratio ("DAR"): 1.320
Fields Per Second:
Frames Per Second: 25.000
Pics Per Second: 25.000
Video Bitrate (kbps): 1968
MPEG-4 ("MPEG-4" or ""): MPEG-4
B-VOP ("B-VOP" or ""): B-VOP
QPel ("QPel" or ""):
GMC ("GMC" or ""):
NVOP ("NVOP" or ""):
H264 ("H264" or ""):
Quality Factor (bits/pixel)/frame: 0.373"
MPEG-2 ("MPEG-2" or ""):
Interlaced ("I/L" or ""):
Progressive ("Prog" or ""):
Top Frame First ("TFF" or ""):
Bottom Frame First ("BFF" or ""):
3:2 Pulldown ("3:2" or ""):
Picture-per-field ("PPF" or ""):
--- Aspect Ratio Related ---
Broadcast standard: "PAL" (else blank)
Broadcast standard: "NTSC" (else blank)
src:"VCD", "SVCD", "CVD", or "DVD (else blank):
Instructions to convert to VCD, first part:
Instructions to convert to VCD, second part:
Instructions to convert to SVCD, first part:
Instructions to convert to SVCD, second part:
Instructions to convert to CVD, first part:
Instructions to convert to CVD, second part:
Instructions to convert to DVD, first part:
Instructions to convert to DVD, second part:
Instructions to convert to AVI, first part:
Instructions to convert to AVI, second part:
--- Audio Information ---
MPEG Stream ID (e.g. "0xbd"):
MPEG VOB file Substream(e.g. "0x80"):
Audio Codec (e.g. "AC3"): 0x2000 (Dolby AC3) AC3
Audio Codec Status (e.g. "Codec Is Installed"): Codec(s) are Installed
Audio Sample Rate (Hz): 48000
Audio Bitrate(kbps): 256
Audio Bitrate Type ("CBR" or "VBR"): CBR
Audio Channel Count (e.g. "2" for stereo): 2 La película es hablada en portugués y francés ( en cuanto pueda, pondré los subtítulos en inglés )
Les gens des baraques (Bozzi, 1995).avi 
