CINÉASTES DE NOTRE TEMPS
JEAN-PIERRE MELVILLE: PORTRAIT EN NEUF POSES
ANDRÉ S. LABARTHE, 1971
JEAN-PIERRE MELVILLE: PORTRAIT EN NEUF POSES
ANDRÉ S. LABARTHE, 1971

Jean-Pierre Melville: retrato en nueve poses
Dirección: André S. Labarthe.
Este film centrado en la personalidad del cineasta Jean-Pierre Melville propone una composición con escenificaciones deliberadamente artificiales, que constituyen facetas del cineasta: el hombre de negocios, el trabajador, el solitario, el soñador, el autor de la película, el nostálgico, el perfeccionista... A lo largo de las entrevistas, estas "posturas" están salpicadas de extractos de películas del director de Bob le flambeur y El samurai.
QUELLE chance d’avoir ce document ! Quelle chance qu’André S. Labarthe et Jeanine Bazin aient entrepris d’interviewer et de filmer le cinéaste Jean-Pierre Melville, en juillet 1970, trois ans avant sa mort !
Le voilà, Melville, en trench-coat, Stetson et lunettes noires, avec son physique étrange, sa Ford Mustang très yankee et ses studios installés rue Jenner, dans un quartier du 13e arrondissement de Paris qui ressemble à un décor de cinéma américain, avec ses voies ferrées et ses usines désaffectées.
Le cinéaste est d’accord pour se plier à l’exercice d’un portrait en neuf poses, qu’il aurait pu proposer lui-même. D’abord, l’homme d’affaires. Bureau à l’ambiance feutrée, au savant désordre. « Situation de rêve et vie de cauchemar » : dans la nuit du 10 au 11 mai 1944, ayant eu le sentiment que la guerre allait finir, il se surprend à faire le projet d’acquérir ses propres studios. Deuxième pose : le manuel. Melville se laisse filmer au montage, le deuxième moment fort de la réalisation d’un film après l’écriture. Troisième pose : le solitaire. Melville a acquis à Tilly, à une heure de voiture de Paris, une maison posée comme dans une grande plaine de western. On n’y voit que le ciel et la ligne d’horizon. Dans une chambre-tombeau, les vitres étant recouvertes de volets intérieurs, il écrit toute la nuit sans être dérangé par l’arrivée du jour.
Quatrième pose : le rêveur. Melville écoute un vinyle et évoque sa première expérience cinématographique, avec « le Silence de la mer », sa rencontre avec Cocteau pour faire « les Enfants terribles ». Cinquième pose : l’auteur de films. Le cinéaste a cinquante-trois ans. Il a tourné « Bob le flambeur », « le Doulos », « le Cercle rouge », « le Samouraï »... Il explique comment, après « les Enfants terribles », il s’est rendu compte qu’il devait cesser de passer pour un intellectuel, au risque de rester un franc-tireur isolé, rejeté par la profession. Sixième pose : le passéiste. Le cinéaste confie sa nostalgie. « J’aime infiniment plus ce qui est arrivé que ce qui arrive. » Septième pose : le perfectionniste. « Je refais toujours les mêmes plans », dit-il en évoquant la fameuse scène de l’homme qui quitte un lieu en pensant qu’il n’y reviendra jamais. Huitième pose : le franglais. Melville se défend, là, de faire du cinéma américain et estime qu’il plie les thématiques américaines à l’exigence des spectateurs français. Neuvième pose : l’encerclé. Melville avoue qu’il multiplie les masques.
Pourtant, délicatement et en complicité avec son sujet, devenu un personnage de polar, Labarthe trouve les clefs, nous fait pénétrer peu à peu au plus profond de l’univers de l’un des plus grands cinéastes français. Une leçon de documentaire!
JEAN-PIERRE MELVILLE: PORTRAIT EN NEUF POSES (ANDRÉ S. LABARTHE, 1971) VHSRip VOSIng

Código: Seleccionar todo
AVI File Details
========================================
Name.........: Jean-Pierre.Melville. Portrait en Neuf Poses [André S. Labarthe, 1971] VHSRip VOSIng.avi
Filesize.....: 350 MB (or 358,770 KB or 367,380,480 bytes)
Runtime......: 00:51:53 (74,639 fr)
Video Codec..: XviD
Video Bitrate: 797 kb/s
Audio Codec..: 0x0055(MP3) ID'd as MPEG-1 Layer 3
Audio Bitrate: 139 kb/s (69/ch, stereo) VBR LAME3.96r¯
Frame Size...: 448x336 (1.33:1) [=4:3]
MÁS INFORMACIÓN

